#Tink25 « J’ai une admiration sans limite pour mes équipes »
Pour célébrer les 25 ans de Tink, nous vous proposons une série d’entretiens avec les employés qui ont grandi avec nous ces 10, 15 ou 20 dernières années, dans une industrie en constante mutation. Aujourd’hui nous rencontrons Maude Laurin, qui nous a rejoint en 2000 !
Maude Laurin a commencé son aventure chez Tink il y 20 ans. J’avais à la base un baccalauréat en psychologie. Après un retour aux études pour une certification en informatique, je m’étais rendu compte que j’étais très à l’aise avec la programmation, j’ai vraiment aimé ça.
D’abord placée chez le client, en tant que programmatrice-analyste, elle devient, au retour de son congé maternité en 2002, et selon ses propres mots, Madame QA
(Quality Assurance), chargée de valider que les produits livrés par l’entreprise fonctionnent parfaitement. Rapidement, mon rôle a évolué comme chargée de comptes en support à tous nos clients. Lorsque j’ai pris ce rôle, j’ai pu toucher à tout : investigation de bugs de base, travail sur les bases de données, installation de sites web, webmastering, formation sur les CMS, accompagnement client, etc.
Avec une personnalité curieuse, débrouillarde et touche-à-tout, Maude a pu se constituer une solide expertise technique. C’est aussi que Tink et les personnes que j’y ai rencontrées, toutes très expérimentées, m’ont laissé l’opportunité de grandir, de consolider et de perfectionner mes compétences. Je mesurais, déjà à l’époque, que c’était une chance d’avoir une entreprise qui faisait confiance à ses employé(e)s.
En 2005, Metro a débuté sa collaboration (qui continue encore aujourd’hui) avec Tink. Ç'a été le début d’un nouveau chapitre pour Maude : C’est à partir de là que le département production numérique a réellement démarré. Pour l’époque, les projets étaient un challenge, tant sur le volume à produire que sur les défis technologiques à relever. Il fallait par exemple personnaliser l'expérience-client sur le site ou les infolettres, ce qui se fait partout aujourd’hui, mais qui au milieu des années 2000 était nouveau.
Mécaniquement, les équipes ont commencé à grandir, les rôles à se spécialiser. En soi le travail est resté le même : assurer la mise en place et le bon fonctionnement de ce que le client demandait. Mais les technologies évoluaient rapidement, les usages également, et de nouveaux clients importants se sont ajoutés. Je pouvais avoir au départ 2 ou 3 demandes par semaine, maintenant on en reçoit plus de 100 ou 150. Rapidement, il a fallu recruter.
Aujourd’hui, le service de production numérique chez Tink, dont Maude est la directrice, c’est une trentaine de personnes, de la relation client à l’intégration ou au design.
Dans une industrie en constante évolution, où tout va très vite et où une relation de 20 ans avec une entreprise est plus l’exception que la règle, comment Maude explique-t-elle sa fidélité à Tink? Je le répète, mais je suis consciente d’être chanceuse de travailler pour une entreprise à l’écoute. À l’écoute des besoins et des envies de ses employés, mais aussi des standards de l’industrie. Si Tink est là depuis 1995 et que l’on travaille en confiance avec certains de nos clients depuis 10, 15, voire 20 ans, c’est bien que l’on reste pertinents dans nos propositions, et surtout dans leurs réalisations. La recette, c’est la synchronisation de l’opérationnel avec les besoins, et avec le savoir-faire et les experts que l’on a en interne, on ne va jamais se lancer dans un projet sans être sûrs de nous. Et cette confiance s’exprime autant techniquement que dans la relation avec le client : on donne l’heure juste sur ce que l’on sait faire. Et lorsque notre expertise est challengée, on fait nos devoirs : on teste, on évalue, on consolide notre offre et on s’organise d’une nouvelle manière pour pouvoir livrer derrière, à la hauteur de notre exigence, qui est très élevée.
Et lorsqu’on lui demande sa plus grande fierté, elle n’hésite pas un instant : J’ai une admiration sans limite pour mes équipes. Le travail en production est très demandant, on a un rythme de livraison hebdomadaire intense, comme pour un journal, et il est essentiel de rester rigoureux, de ne rien laisser échapper. En plus de ça, il faut rester pro-actif sur les améliorations que l’on peut apporter sur les processus, tant en interne que dans la relation avec les équipes clientes. Réussir à faire tout cela en même temps, c’est un vrai défi, et je leur suis infiniment reconnaissante de le relever à chaque semaine.
Si la production numérique continue de grandir aujourd’hui et de multiplier les nouveaux projets, c’est en grande partie parce qu’ils ont les épaules pour le faire.
Retrouvez également le témoignage d'Isabelle Lafetière, directrice artistique et designer UX/UI, Tinkeuse depuis 18 ans.